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Résultat financier - Ms compta

Ms compta

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Généralités

Le résultat financier est présenté séparément dans le groupe principal. Afin de pouvoir déterminer ce résultat, il est indispensable que les charges et les produits y relatifs se rencontrent dans un même groupe principal de comptes. Dans le domaine des charges d’exploitation, est faite pour des raisons pratiques. Dans la plupart des PME, les charges financières dépassent les produits financiers. De ce fait, le résultat est généralement un excédent de charges, ce qui justifie le classement du résultat financier parmi les charges d’exploitation. 

Les entreprises qui ont des réserves de liquidités élevées et des immobilisations financières dont les produits dépassent les charges financières peuvent présenter leur résultat financier dans la classe de comptes 7 « Résultat des activités annexes d’exploitation », plus particulièrement dans le groupe principal 74 Résultat des placements financiers. Cette option est particulièrement recommandée si le résultat financier n’est plus en rapport direct avec l’activité principale de l’entreprise. 

Si le résultat financier provient d’immobilisations financières hors exploitation, il sera présenté dans la classe 8 « Résultat exceptionnel et hors exploitation », plus particulièrement dans le groupe de comptes 840 Résultat des placement financiers hors exploitation. 

Il n’existe pas de critères stricts pour délimiter les réserves de liquidités et les immobilisations financières nécessaires à l’exploitation et celles qui doivent être considérées hors exploitation. Le bon sens sera le guide de ces attributions.

Dans ce groupe principal de comptes, on trouve deux catégories : 

  • Les charges financières

 

  • Les produits financiers

 

Les charges financières résultent des dettes financières en rapport direct ou indirect avec l’activité de l’entreprise. 

Les produits financiers proviennent des capitaux sous la forme de liquidités, de titres et d’immobilisations financières en rapport direct et indirect avec l’activité de l’entreprise. 

Charges financières

690 Charges financières pour financement par des tiers Ce groupe comprend les intérêts pour les crédits bancaires et des emprunts. Les intérêts hypothécaires figurent également sous cette rubrique si une comptabilité séparée pour les immeubles n’est pas tenue ou si l’immeuble a été mis en gage pour financer l’entreprise. Les intérêts moratoires payés et les charges d’intérêt pour les versements anticipés de clients peuvent également y être comptabilisés. Les charges financières découlent souvent de financement par des tiers, alors que les produits proviennent de placements de liquidités. 

Il peut s’agir : 

Selon le lien du placement ou du financement avec l’exploitation, et son caractère exceptionnel ou non, la charge ou le produit sera comptabilisé dans la classe 6, 7 ou 8. 

Classe 6 : Autres charges d’exploitation

Charges ou produits des liquidités et titres

Charges financières pour financement

Escompte, intérêts moratoires

Pertes de change

Classe 7 : Résultat annexe d’exploitation

Intérêts hypothécaires sur les immeubles d’exploitation

Placement hors exploitation

Classe 8 : Résultat exceptionnels

Différences exceptionnelles de change

Gain ou perte sur la vente d’un actif immobilisé

Perte importante sur une créance client

Intérêts

Définitions

L’intérêt est le produit d’un capital prêté ou le loyer d’un capital emprunté. On parle d’intérêt simple lorsque celui-ci est calculé sur la même somme pendant toute la durée considérée. On parle d’intérêt composé quand, à la fin de chaque période (par exemple, une année), l’intérêt est ajouté au capital pour constituer un nouveau capital soumis à intérêts. L’intérêt est fixé en % du capital. Ce taux (par exemple 5%) est l’intérêt que rapportent CHF 100.- pendant un an.

Intérêts bancaires

Une des fonctions économiques importantes des banques consiste à jouer le rôle d’intermédiaire entre les personnes qui déposent des fonds et celles qui empruntent des capitaux. La différence entre l’intérêt payé par la banque à ses déposants et l’intérêt réclamé à ses emprunteurs est le bénéfice de l’opération, en tenant compte des risques pris dans l’acceptation des prêts. Les taux d’intérêts sont très variables, compte tenu notamment des différentes catégories de clients de la banque. En principe, plus la durée du prêt – de même nature – est longue, plus l’intérêt est élevé. De même, plus le prêt est risqué, plus l’intérêt est élevé. Pour les déposants, les restrictions de retrait (montant, délai de résiliation) sont autant de facteurs déterminants. Pour les emprunteurs, le taux du prêt est en fonction des garanties déposées en contrepartie.

Taux d’intérêt

Il existe de nombreux types de taux d’intérêt. On les classe selon la durée des emprunts et des prêts (on parle de taux à court, à moyen ou à long terme), selon le fonctionnement (simple, composé, fixe, variable), selon que l’on compte ou non l’inflation (taux réel ou taux nominal).

Intérêt simple ou composé

On parle d’intérêts simples et de taux d’intérêts simples lorsque, pour un prêt, les intérêts dus pour une période donnée sont effectivement versés en fin de période. Par exemple, lorsque vous empruntez CHF 1'000.- à 5% et que vous versez CHF 50.- par an. Votre dette ne varie pas. On parle d’intérêts composés lorsque, à la fin de chaque période de calcul, les intérêts sont ajoutés au capital pour produire de nouveaux intérêts. Les intérêts sont alors dits capitalisés. Par exemple, vous empruntez CHF 1'000.- à 5% et, à la fin de la première année, votre dette sera de CHF 1'050.-. Entre intérêts simples et intérêts composés, ce n’est pas le taux nominal qui change ; c’est le capital emprunté ou placé qui augmente ou non durant la durée du placement. De plus, ce compte doit obligatoirement être tenu si le chef d'entreprise et sa famille utilisent les fonds de l’entreprise pour leurs besoins personnels ou si des prélèvements en nature sont effectués dans l’entreprise.

Taux nominal - réel

Le taux d’intérêt nominal est le taux inscrit dans le contrat de prêt, celui qui est effectivement payé par l’emprunteur au prêteur. Le plus souvent, le capital emprunté ou placé est, lui aussi, remboursé à sa valeur nominale. Pour avoir une estimation plus réaliste de ce que rapportera effectivement votre placement ou ce que coûtera votre emprunt, il faut raisonner en termes « réels » et non plus « nominaux », c’est-à-dire retrancher l’effet de l’inflation. Le plus simple est de soustraire le taux d’inflation au taux d’intérêt nominal, même si le plus exact est de diviser l’un par l’autre. Pour faire le calcul au moment de la signature du contrat, il faut prendre en compte l’inflation prévue (on dit « anticipée ») sur la durée du contrat. Par exemple, vous avez emprunté CHF 1'000.- au taux de 5%. L’inflation a été de 2%. Les CHF 1'000.- que votre prêteur vous a mis à disposition valent maintenant CHF 1'020.-. Le taux d’intérêt réel est donc d’environ 3%.D'une façon générale, l’inflation a tendance à enrichir l’emprunteur et à appauvrir le prêteur.

Taux fixe - variable

Le taux d’un emprunt ou d’un prêt peut être fixe ou variable. Dans un prêt fixe, le taux d’intérêt est fixe pour la totalité de la durée du contrat. Dans un prêt à un taux variable, le contrat prévoit que le taux d’intérêt varie en fonction de l’évolution d’une donnée prise comme référence (évolution des prix, évolution du taux d’intérêt sur les emprunts à court terme que les banques se font entre elles). Pour les emprunteurs, c’est surtout en matière de crédit à long terme (emprunts immobiliers, par exemple) que le choix entre taux fixe et taux variable se pose.

Le taux pour une hypothèque de CHF 400’000.- sur un immeuble valant CHF 800’000.- sera de 1.75%. Dans le cas où l’emprunteur devenait insolvable, la revente de l’immeuble rembourserait très probablement le montant de l’hypothèque.

Un jeune homme sortant d’études désirant acquérir un véhicule pour se rendre à son nouveau travail, se verrait accorder un leasing avec un taux d’intérêt de 4%. Vu qu’il a un emploi, la voiture étant un gage, la banque (ou l’institut de leasing) n’hésiterait pas à lui prêter cet argent.

Une entreprise, propriétaire d’un certain nombre de machines, désire un prêt pour une nouvelle installation. Le taux de 6% si l’entreprise est jugée fiable par la banque.

Facteur de risque

Les prêts sont accordés ou non, et les taux d’intérêt sont fixés, après une analyse précise des risques du prêteur. Plus le risque est élevé, plus l’emprunteur se verra proposer un taux élevé. 

Les systèmes de calcul des jours sont différents selon les pays :

EMPRUNTS

Ces comptes du passif représentent des ressources à long terme (plus de 12 mois) ou à court terme (à rembourser dans l’année). Les emprunts participent, concurremment avec les capitaux propres, à la couverture des besoins de financement durable de l’entreprise.

COMPTABILISATION DES EMPRUNTS

Quelle que soit la nature de l’emprunt, la comptabilisation s’effectue en deux temps : 

  • Réception des fonds
  • Paiement des échéances 

Réception des fonds

Pour enregistrer cette réception des fonds, l’entreprise devra vraisemblablement ouvrir un compte du passif Exemple Le 1er juillet 20NN, le Crédit Suisse met à la disposition de notre entreprise une somme de CHF 400'000.- représentant le montant d’un emprunt remboursable en 10 ans, par annuités constantes. Le taux d’intérêt est fixé à 6%. Ce montant doit donc être comptabilisé au débit du compte recevant l’argent et au crédit d’un compte du groupe 240 (par exemple 2400 Crédit Suisse). On remarque que l’annuité est constante, alors que le montant des intérêts diminue. L’amortissement du capital est donc progressif (chaque année, la part de l’annuité qui correspond à l’amortissement est plus grand).

Le tableau d’amortissement de l’emprunt se présente donc comme suit :

Il est important de noter que : Quelle que soit la proximité de l’échéance, la dette de l’entreprise reste inscrite au groupe de comptes 240. C’est la durée originelle de l’emprunt qui détermine définitivement le compte mouvementé.

Paiement des échéances

En début d’exercice, il est recommandé d’enregistrer au débit du compte du groupe 240 la part à rembourser (mais pas le montant des intérêts !) durant l’exercice et de le créditer sur le compte 2180 Part à rembourser de dettes à long terme. 

L’annuité à payer comprend deux éléments distincts : 

  • L’amortissement du capital 
  • L’intérêt dû sur le capital emprunté 

CRÉDIT-BAIL (Leasing)

Le crédit-bail (appelé aussi « Leasing »), qui est un moyen de financement des immobilisations corporelles meubles, confère à l’utilisateur du bien un droit de jouissance et la possibilité d’acquérir le bien désigné à la fin du contrat, soit au terme de certaines périodes fixées à l’avance, moyennant le paiement d’un prix convenu. Le bien n’a, en principe, pas à figurer à l’actif du bilan tant que l’achat n’a pas réellement été effectué. C’est seulement lorsque l’utilisateur devient propriétaire du bien qu’il doit inscrire l’immobilisation à l’actif de son bilan. Les sommes dues par l’utilisateur au titre de la période de jouissance constituent des charges d’exploitation. Les primes d’assurance payées dans le cadre d’un contrat de crédit-bail (Leasing) sont à rattacher à l’opération principale et, donc, à enregistrer avec le prix de la location. Selon le contrat, les objets acquis en crédit-bail peuvent être activés . Dans ce cas, les dettes de crédit-bail doivent être portées au passif pour la valeur au comptant de la dette résiduelle . La dette est progressivement diminuée des amortissements financiers de crédit-bail à payer, qui sont portés, à chaque échéance, dans la rubrique susmentionnée. Les intérêts correspondants sont comptabilisés dans les charges financières.

Très souvent, le contrat de crédit-bail est assorti d’un dépôt de garantie. Ce dépôt est enregistré comme créance envers un tiers.

Au terme du contrat, le locataire peut : 

  • Rendre le matériel
  • S’en porter acquéreur pour un prix convenu lors de la conclusion du contrat 
  • Renouveler le contrat de location